25 avril 2002
Crédits détaillés 2002-2003
Allocution du directeur régional pour la région de Montréal pour Forêt Québec, monsieur Robert Deffrasnes - À l'occasion de l'Assemblée annuelle de l'Association déroulage et sciage de feuillus du Québec (ADSFQ)
Horizon
Toutefois, nous pouvons d’ores et déjà entrevoir que, malgré tous nos efforts, les prochaines années ne seront pas des plus reposantes. Évidemment, il ne s’agit pas de sombrer dans un défaitisme mais plutôt de prendre conscience des défis qui nous attendent.
D’ailleurs, notre ministre a rencontré il y a quelques jours des représentants de votre association, rencontre qui l’a sensibilisé à la situation actuelle de l’industrie. (vérifier auprès de M. Letarte)
Problèmes
Abordons certains des problèmes se profilant à l’horizon que j’ai évoqués plus tôt pour mieux imaginer ensemble des solutions que nous pourrions rapidement mettre sur pied.
1) Comme on le sait, la quantité de bois de déroulage et de sciage de feuillus disponible est limitée. Contrairement à ce qu’on a cru dans un passé de plus en plus lointain.
Aussi, nous pouvons craindre que la qualité des bois à récolter ne s’améliore pas à court terme. Ce sera le cas tant que les industriels ne seront pas en mesure d’aller récolter les bois dans les régions qui ont été jardinées depuis maintenant dix ans.
Il faut prendre conscience que les pratiques forestières exigées par le MRN visent justement à maintenir et améliorer la qualité de la forêt à long terme. Cet objectif sera maintenu et il demeure vital pour le maintien de l’industrie du sciage et du déroulage de feuillus et de pins à long terme. Certes, cet objectif a des conséquences à court terme, puisqu’il limite en quantité et en qualité les bois qui peuvent être récoltés. Mais à moyen et à long terme, nous y sommes tous gagnants.
Notons du reste que depuis le 1er avril 2002, la valeur du crédit accordé pour le jardinage des forêts feuillues et mélangées a été portée à 320 $/ha, soit une augmentation de 75 $/ha. Selon ce qui a été déterminé au MRN, cette nouvelle valeur tient compte des coûts entraînés par le respect des normes de jardinage qui est, pour une grande partie de la forêt feuillue et mélangée, la méthode de récolte privilégiée pour améliorer la forêt.
Notons que notre volonté de concilier la conservation de la forêt pour les générations futures et la santé économique des régions qui en dépendent fortement se traduit en investissements concrets, et je pense ici particulièrement aux quelque 250 millions qui seront consacrés par le gouvernement, au cours des quatre prochaines années, aux programmes de création d’emplois et de mise en valeur du milieu forestier.
Catégorie : Allocutions | Imprimer
