25 avril 2002

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Crédits détaillés 2002-2003

Allocution du directeur régional pour la région de Montréal pour Forêt Québec, monsieur Robert Deffrasnes - À l'occasion de l'Assemblée annuelle de l'Association déroulage et sciage de feuillus du Québec (ADSFQ)

Plus de monde dans le bois

2) Par ailleurs, en raison de la localisation des approvisionnements en bois ronds, les membres de l’ADSFQ opèrent le plus souvent en milieu habité. Or, et ce n’est pas le moindre des problèmes, car on prévoit que, dans les années à venir, les autres utilisateurs de la forêt seront de plus en plus nombreux et présents dans les forêts de feuillus. Bref, conformément aux principes que nous nous sommes donnés, le développement de la ressource forestière devra se faire en tenant compte des besoins de chacun. Il y aura là des équilibres à inventer ou à maintenir.

Chose certaine, la complexité de la planification des interventions forestières et de leur réalisation sur le terrain n’est pas appelée à aller en diminuant. Mais, par une planification plus rigoureuse et impliquant dès le départ l’ensemble des intervenants, nous devrions voir moins de modifications aux plans en cours de route et une atténuation des litiges lors des opérations.

3) Au reste, dans les prochaines années, nous pouvons prévoir que la concurrence sur les marchés soit de plus en plus intense. L’industrie du sciage de feuillus du Québec, pour demeurer concurrentielle, devra donc à la fois optimiser le rendement de ses usines, diversifier ses produits et développer de nouveaux marchés. Le MRN veut aider l’industrie sur tous ces plans.

Nous mettons par exemple à disposition des industriels un programme de diagnostic technologique « innobois » qui permet d’optimiser le rendement des scieries. Mais permettez-moi d’insister : ce programme très efficace est trop peu utilisé par les industriels en ce moment. Or, ceux-ci auraient tout avantage à y avoir recours en communiquant avec les représentants du MRN qui leur donneront alors toute l’information nécessaire.

Le travail concerté et en commun : c’est ce sur quoi il faut insister, je crois. Les différents intervenants impliqués dans la production de sciage et de déroulage de feuillus durs ou de pins, dans la fabrication de produits de seconde transformation, ainsi que le MRN, devront travailler ensemble dans les prochaines années pour consolider une industrie qui n’a d’autre choix que de s’ajuster à de nouvelles réalités économiques.

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