25 avril 2002

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Crédits détaillés 2002-2003

Allocution du directeur régional pour la région de Montréal pour Forêt Québec, monsieur Robert Deffrasnes - À l'occasion de l'Assemblée annuelle de l'Association déroulage et sciage de feuillus du Québec (ADSFQ)

Concurrence internationale

Parmi cette nouvelle réalité, il faut compter le renforcement et l’intensification de la concurrence, laquelle viendra en particulier des marchés internationaux : d’Asie du Sud-est entre autres, mais aussi des Balkans et du sud de l’Amérique.

Autrement dit nous n’aurons pas — ou plus! — les moyens de nous concurrencer entre nous. Le Ministère vous invite, comme association, à développer une saine communication entre les membres pour que l’industrie du sciage des feuillus durs du Québec puisse demeurer à l’avant-garde de l’industrie mondiale. Et devenir un exemple pour nos vrais compétiteurs, c’est-à-dire ceux qui sont à l’étranger. Évidemment, notre ministère cherche autant qu’il le peut à vous appuyer dans le développement de votre industrie. Cela illustre bien la façon très positive dont nous avons répondu à la démarche que vous avez entreprise auprès du Ministère et qui a mené à la mise sur pied du comité ADSFQ/MRN sur la situation de votre secteur d’activité. Ce partenariat a permis la production du rapport que l’on sait ; un document très important, et un pas dans la bonne direction.

Recherche

Au Ministère, nous avons la conviction que la recherche et le développement sont un des axes qu’il faut privilégier pour assurer l’avenir de votre industrie. Le Ministère a récemment mis à la disposition des entreprises forestières certains outils qui peuvent particulièrement aider votre secteur. Je pense au Centre d’Excellence sur l’application des électrotechnologies aux produits du bois, par exemple, auquel le Ministère a accordé une aide financière de 3 millions de dollars. Cette somme a été versée à Forintek, par l’entremise du Ministère. Le centre regroupera des experts en séchage et transformation du bois et des spécialistes en électrotechnologies et électrochimies. Leur mission consistera à combler deux types de besoins pour l’industrie du bois, soit la recherche et le développement de technologies électriques et le transfert de ces technologies, une fois démontrées et éprouvées, vers des manufacturiers d’équipement de la région qui en assureront la commercialisation à l’échelle du Québec et du Canada. Les chercheurs qui joindront ce centre d’excellence concevront des technologies et des procédés novateurs. Leurs travaux auront comme objectifs de réduire les coûts en énergie, d’optimiser l’utilisation de la ressource, de hausser la valeur des produits du bois et d’améliorer les processus de transformation et la compétitivité des entreprises québécoises qui oeuvrent dans le domaine. Les projets de recherche et de développement qui y seront réalisés viseront particulièrement de nouveaux procédés de séchage, une étape clé dans la transformation du bois. Selon nous, ce centre peut profiter grandement aux entreprises qui font partie de l’ADSFQ.

C’est là un outil parmi d’autres, mais assurément un exemple éloquent de la vision que nous voulons développer.

Conclusion

En somme, on a souvent opposé, au cours de la dernière décennie, la « vieille » économie, particulièrement celle des ressources naturelles, à une nouvelle économie moderne, tournée vers l’avenir. Je crois qu’il semble de plus en plus possible pour nous, aujourd’hui au Québec, de prouver que le monde des ressources naturelles est lui aussi moderne, dynamique et tourné vers l’avenir. Qu’il est possible pour nous de favoriser l’émergence d’une nouvelle économie du bois, d’une nouvelle « culture du bois ». C’est un défi considérable et il y a encore un long chemin à parcourir pour y arriver. Mais je suis convaincu qu’avec des partenaires comme l’ADSFQ, et en concertation avec tous ceux qui se préoccupent du monde forestier, nous pourrons y arriver, pour le plus grand bénéfice de tous.

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