25 septembre 2002
La spécificité du marché québécois de l’énergie, lors du « Canadian Competitive Energy Summit 2002 »
Allocution de la ministre déléguée à l'Énergie Madame Rita Dionne-Marsolais - La spécificité du marché québécois de l'énergie, lors du « Canadian Competitive Energy Summit 2002 »
Allocution de la ministre déléguée à l’Énergie Madame Rita Dionne-Marsolais – La spécificité du marché québécois de l’énergie, lors du « Canadian Competitive Energy Summit 2002 »
Toronto, le 25 septembre 2002
L’énergie au Québec, comme ailleurs, est un défi de tous les jours. Comme gouvernement, notre responsabilité est de trois ordres :
D’abord, assurer un approvisionnement fiable et stable en énergie sur tout notre territoire;
Ensuite, mettre tout en œuvre pour que les consommateurs aient un choix et qu’ils aient accès au plus grand nombre d’options énergétiques possibles;
Et enfin, que les prix de ces formes d’énergies soient concurrentiels, le plus bas possible et surtout le plus stable possible.
Au Québec, le secteur industriel accapare 40 % de la consommation totale d’énergie et cela inclut le transport des marchandises. Le bilan de consommation en énergie du Québec établit à 41,7 % la consommation du pétrole; 41,4 % celle de l’électricité et 15,7 % celle du gaz. Nous avons la chance de posséder des ressources hydrauliques en quantité et notre intention est de les mettre en valeur.
Nous n’avons pas encore de pétrole et nos études minéralogiques nous indiquent un potentiel de gaz. Si cela se confirmait nous avons l’intention de le mettre en valeur également.
Aujourd’hui, j’ai donc choisi de vous parler de ce que nous avons et j’oserais dire, de ce que nous connaissons bien : l’électricité.
L’électricité est toujours un sujet controversé, en particulier ici à Toronto à l’heure actuelle. Quand on parle du Québec, nous évoquons bien souvent l’idée du modèle québécois. Ce modèle est en quelque sorte le reflet de nos valeurs, de notre façon de faire et de notre façon d’aborder le développement de la société québécoise.
Construit dans la foulée de la révolution tranquille, ce modèle est le fruit de notre histoire, de notre situation géographique, linguistique et culturelle. En constante mouvance, ce modèle n’est ni meilleur, ni pire que les autres. Simplement, il nous ressemble. Il exige la concertation et l’engagement, l’équité, la solidarité et le respect. Toutes ces valeurs qui sont au cœur de notre vie collective.
La récente Paix des Braves de même que l’entente avec les Inuits en sont des exemples récents, mais très concrets.
Ces ententes historiques entre la nation québécoise et celles des Cris et des Inuits ne font pas que donner un nouvel essor à l’accès à notre potentiel hydroélectrique. Elles ouvrent aussi une nouvelle ère en matière de relation entre les peuples et prouve que nous pouvons développer nos ressources dans le respect des communautés qui cohabitent sur le territoire québécois. Notre gouvernement est particulièrement fier de ces accords négociés au nom de nos nations respectives.
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