31 octobre 2002

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À l’occasion d’un déjeuner-causerie de l’Association de l’industrie électrique du Québec

Allocution de la ministre déléguée à l'Énergie, madame Rita Dionne-Marsolais - À l'occasion d'un déjeuner-causerie de l'Association de l'industrie électrique du Québec Manoir Montmorency, le 31 octobre 2002

Un potentiel à développer

Comme la majorité des pays industrialisés, nos besoins énergétiques sont en croissance. Il faut donc nous assurer d’approvisionnements fiables. Or, le territoire québécois recèle un grand potentiel énergétique, un potentiel qu’il nous faudra développer dans le respect de nos valeurs sociales, environnementales et économiques, bref, dans un esprit de développement durable.

Nous disposons évidemment de ressources hydrauliques en abondance, mais nous avons encore plus : un potentiel éolien intéressant et, possiblement, des quantités économiquement exploitables de gaz naturel ou de pétrole.

En fait, le potentiel hydroélectrique est évalué à 45 000 MW et celui de l’éolien à plus de 2000 MW L’exploitation de la biomasse et des carburants de substitution, tels que l’hydrogène et l’éthanol, présentent également de belles perspectives de développement.

Grâce à l’hydroélectricité, le Québec est déjà un leader dans la production d’énergie propre et renouvelable. Aujourd’hui, au moment où l’engagement planétaire envers la réduction des émissions de gaz à effet de serre se concrétise, notre engagement envers des filières vertes comme l’éolien et la biomasse vient confirmer ce leadership et assurer que ce bilan environnemental ne fera que s’améliorer.

Lors de l’adoption du plan stratégique 2002-2006 d’Hydro-Québec, le Conseil des ministres a demandé à la société d’État Hydro-Québec d’augmenter ses achats d’électricité de source éolienne, pour les faire passer à 1000 mégawatts sur 10 ans, à compter de 2004. Plus que jamais, nous voulons favoriser l’émergence d’une industrie de l’éolien au Québec, parce qu’elle représente une alternative verte et qu’elle offre un défi technologique qui sied à l’innovation québécoise. Sa planification, intégrée à la planification du parc d’équipements d’Hydro-Québec, pourrait peut-être combler nos besoins d’ici la mise en service du potentiel du nord du Québec.

Désormais, la mise en valeur des ressources naturelles présentes dans le Grand-Nord devra faire l’objet de concertation et de partenariats avec les communautés locales. En effet, les nouveaux accords passés avec les peuples autochtones privilégient une approche commune qui permet de faire le pont entre tradition et modernité. Les ententes assurent le partage des ressources, mais également le partage des retombées économiques entre les communautés autochtones et la société québécoise. En fait, cette formule novatrice leur permettra de participer activement au développement de leurs territoires et d’en tirer profit, et ce, dans le respect tant des valeurs et des modes de vie traditionnels de ces peuples autochtones que de ceux des Québécois.

Notre gouvernement est fier d’avoir établi une entente de développement social et économique avec les peuples autochtones.

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