31 octobre 2002

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À l’occasion d’un déjeuner-causerie de l’Association de l’industrie électrique du Québec

Allocution de la ministre déléguée à l'Énergie, madame Rita Dionne-Marsolais - À l'occasion d'un déjeuner-causerie de l'Association de l'industrie électrique du Québec Manoir Montmorency, le 31 octobre 2002

Impacts environnementaux

La politique énergétique du Québec favorise l’hydroélectricité, une énergie renouvelable. Cette politique adoptée en 1996 nous convie également à diversifier notre portefeuille énergétique, en soutenant la recherche et le développement de nouvelles sources d’énergies.

Il est essentiel que les décisions liées à notre développement énergétique intègrent harmonieusement les préoccupations environnementales et assure le renouvellement de nos ressources. Le Québec assure son leadership en vue de la ratification du Protocole de Kyoto et s’est engagé à réduire les effets négatifs liés à la consommation d’énergie. Déjà, une série de mesures de protection de notre environnement ont été mises de l’avant. Parmi elles, notons l’adoption par le gouvernement québécois, en 2000, d’un plan d’action sur les changements climatiques.

N’oublions pas qu’environ 40 % de la production des GES provient du secteur des transports. C’est donc dans ce secteur qu’il faut se concentrer et tout ce qui favorisera le transport routier électrique doit être encouragé jusqu’à ce que l’hydrogène soit à portée d’utilisation.

Les leçons du passé doivent être au service de l’avenir. Il a fallu près de 30 ans d’observation, de recherche et d’étude pour comprendre les conséquences environnementales et sociales qu’ont les aménagements hydroélectriques du Grand-Nord québécois sur leur milieu.

Réalisée par Hydro-Québec, la synthèse des connaissances du milieu nordique acquises de 1970 à 2000 traite de sujets aussi variés que l’évolution physique, chimique et biologique des réservoirs, des zones à débit modifié, des zones côtières et estuariennes ainsi que du mercure.

Grâce à ces recherches d’envergure qui constituent une contribution scientifique majeure, et qui ont coûté 170 M$ courants, nous connaissons beaucoup mieux les régions nordiques et nous possédons maintenant des données inestimables sur ce vaste territoire.

Après plus de 30 ans de recherche, nous savons avec certitude que 50 % des émissions de GES observées dans les réservoirs du nord du Québec proviennent de l’activité humaine. Elles proviennent surtout de la combustion de combustibles fossiles, comme le charbon, ou encore d’activités industrielles et minières. Le Québec produit relativement peu de ces émissions, mais il reçoit du mercure émis hors de ses frontières, transporté par les vents. Les résultats de ces recherches nous démontrent que nous devons adopter une vision continentale et accentuer le dialogue avec nos voisins du Sud.

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