12 novembre 2003
Discours présidente CAP ENAP
Notes pour l'allocution de la présidente de la commission de l'administration publique, Madame Rita Dionne-Marsolais, prononcée à l'occasion d'une rencontre, à l'assemblée nationale, avec des étudiants de l'École Nationale d'Administration Publique et du Département de Science Politique de l'Université du Québec à Montréal, le mercredi 12 novembre 2003.
Mesdames, Messieurs,
C’est avec grand plaisir que j’ai accepté l’invitation du Professeur Paul-André Comeau de participer à cette journée d’information auprès des institutions parlementaires et administratives, qui en est apparemment à sa quatrième édition, cette année. Il s’agit d’une initiative dont il convient de souligner la pertinence, puisque plusieurs d’entre vous se dirigent vers une carrière dans la fonction publique québécoise.
Pour vous situer je vous rappelle que j’ai été élue députée de la circonscription de Rosemont aux élections générales du 12 septembre 1994, après 25 ans dans le merveilleux monde des affaires. Au cours des deux mandats du gouvernement du Parti Québécois, j’ai assumé les responsabilités des porte feuilles du Tourisme et responsable de la Régie des installations olympiques, de la Culture et des Communications et de la Charte de la langue française, de l’Industrie et Commerce, du Revenu, des Ressources naturelles et de l’Énergie.
Députée de l’opposition officielle depuis le 14 avril 2003,
j’assume maintenant la présidence de la Commission de l’administration publique. Cette commission est plus ou moins l’équivalent des Comités des comptes publics qui existent dans les provinces canadiennes et au Parlement fédéral. Le Règlement de l’Assemblée nationale stipule qu’elle doit toujours être présidée par un député de l’opposition officielle.
La Commission de l’administration publique (CAP), a été créée il y a six ans, le 10 avril 1997. Après cinq mois de probation en qualité d’expérience pilote, la CAP obtenait ses lettres de noblesse. Elle remplace la Commission du budget et de l’administration qui avait le double mandat d’examiner l’évolution du budget et des finances publiques et les questions liées à la gestion de l’État. Le mandat de la CAP est axé sur l’examen administratif de la gestion du gouvernement. Les porte-parole privilégiés pour faire état de cette gestion ne sont plus exclusivement les ministres, mais les sous-ministres, les hauts dirigeants des organismes gouvernementaux et les présidents de sociétés d’État.
Catégorie : Allocutions | Imprimer
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