4 décembre 2003

Projet de loi 34 et les CDEC – Pourquoi mettre en péril ce qui va bien et qui a donné de bons résultats pour Montréal ?

QUEBEC, le 4 déc. /CNW Telbec/ - "Le premier ministre doit entendre l'appel lancé par les corporations de développement économique communautaire du Québec (CDEC) et empêcher la disparition de ces organismes, qu'entraînerait l'adoption du projet de loi 34", a déclaré la députée de Rosemont et porte- parole de l'opposition officielle pour la métropole, Mme Rita Dionne- Marsolais.

QUEBEC, le 4 déc. /CNW Telbec/ – « Le premier ministre doit entendre l’appel lancé par les corporations de développement économique communautaire du Québec (CDEC) et empêcher la disparition de ces organismes, qu’entraînerait l’adoption du projet de loi 34 », a déclaré la députée de Rosemont et porte- parole de l’opposition officielle pour la métropole, Mme Rita Dionne- Marsolais.

Les CDEC sont un important moteur de vitalité économique à Montréal et de lutte contre la pauvreté urbaine par la création d’emplois. Depuis leur création, elles ont soutenu financièrement 266 entreprises qui ont créé ou maintenu plus de 1600 emplois. Dans une ville en transformation comme Montréal, la revitalisation d’anciens sites industriels est un défi de taille. La réussite de la conversion du site Angus dans l’arrondissement Rosemont, par exemple, est attribuable en grande partie aux initiatives de la CDEC, en collaboration avec la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec. Le ministre du Développement économique et régional, qui a d’ailleurs appuyé le Technopôle Angus dans le journal l’Edition, ne doit pas faire la sourde oreille à la demande qui lui est adressée.

« Si les CDEC disparaissent, qui réunira au sein d’un même conseil d’administration les intervenants socio-économiques pour travailler au développement des quartiers de Montréal ? Qui accompagnera les entrepreneurs privés et sociaux instigateurs de projets créateurs d’emplois ? Qui mobilisera les forces vives de Montréal afin que des projets structurants voient le jour ?, s’est questionnée la députée. La dernière chose dont Montréal a besoin, c’est bien que le gouvernement Charest, après le démantèlement de la grande ville, s’attaque aussi aux organismes qui contribuent au développement économique local de la métropole. »

« Le gouvernement Charest doit réaliser que sa « révolution de papier » nuira au développement de la métropole. La concertation établie jusqu’ici au sein des CDEC a fait ses preuves. Pourquoi s’entête-t-il à vouloir modifier ce qui fonctionne et donne de bons résultats ? », a conclu Mme Dionne-Marsolais.

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