2 mars 2005
Il n’y a plus de place pour une double imposition au Québec
En cette période pré-budgétaire, il me semble que nous devons sérieusement nous interroger sur notre avenir collectif et les choix qui s’imposent dès maintenant pour le bâtir à notre image.
En cette période pré-budgétaire, il me semble que nous devons sérieusement nous interroger sur notre avenir collectif et les choix qui s’imposent dès maintenant pour le bâtir à notre image.
En avril dernier, les Québécois(es) pensaient élire un gouvernement qui offrirait de nouvelles solutions. Dès les premiers jours de ce nouveau gouvernement libéral, son chef annonçait ses couleurs : le calme ne viendra pas avant une grosse tempête ! Le plan présenté aux Québécois(es) pour les quatre prochaines années reprenait les grandes lignes des plans conservateurs du monde occidental dans le sillage du gouvernement Thatcher et que l’Ontario sous Mike Harris avait déjà implanté.
Ce plan, aura pour conséquence des résultats semblables à ceux récoltés ailleurs, soit un échec social. Les études faites a posteriori ont en effet démontré que les budgets des États n’ont pas diminué, même si les services aux citoyens ont été fortement réduits, là où ces plans ont été appliqués. Les écarts entre les riches et les pauvres se sont élargis, et les conflits opposant ceux-ci se sont manifestés quelquefois violemment, avec pour résultat une augmentation de l’insécurité dans ces sociétés.
Est-ce vraiment nécessaire que le Québec refasse cette même expérience ? Je ne le pense pas. Nous devrions apprendre des erreurs des autres ! La responsabilité d’un gouvernement, c’est de faire progresser la société en maintenant la paix sociale. Et l’essence d’une démocratie est de servir ses membres, tous ses membres. Il est possible de présenter des philosophies différentes selon les partis, mais tous doivent respecter les valeurs de la population qu’ils représentent.
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