7 avril 2005

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Le secteur énergétique au Québec – contexte, enjeux et questionnements

Remarques finales de la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie Madame Rita Dionne-Marsolais, à l’occasion de la fin des travaux de la commission parlementaire portant sur le document de consultation

10o Recherche et développement

La majorité demeure aussi convaincue qu’un effort financier substantiel en recherche et développement doit être fait. Il faut même, comme on nous l’a suggéré, songer à réserver un pourcentage des ventes à la R & D.

Ces fonds devront par ailleurs être orientés en efficacité énergétique, en électricité et en hydrogène.
Conclusion

Il faut maintenant espérer que le gouvernement ne cherche pas à réinventer la roue. Il s’agit ici d’une mise à jour nécessaire de la politique énergétique dont le Québec s’est dotée en 1996. Ce que la stratégie énergétique doit refléter, c’est l’évolution du contexte depuis 1996.

Ainsi, il faut souhaiter que le gouvernement respecte son échéancier du printemps 2005 pour dévoiler sa nouvelle stratégie énergétique, surtout si elle nécessite, et je le souhaite, des modifications législatives.

Par ailleurs, je ne peux que me désoler du manque de transparence d’Hydro-Québec que cautionne le ministre en refusant de convoquer la société d’État sur la sécurité de ses installations, tel que l’opposition officielle l’a demandé en février dernier. Ce qui a été dévoilé par différents reportages télévisés en février dernier a inquiété la population.

Comme élus, nous avons l’obligation de rassurer nos concitoyens. En l’absence de réponse des interrogations fort légitimes sur ce que nous avons vu, personne n’est en mesure de le faire. À quoi bon parler de nos approvisionnements si nos installations sont à risque ?

Je ne cherche pas à alerter inutilement la population. Je cherche plutôt à connaître l’état de situation. En répondant à ma requête, le gouvernement aurait pu permettre à Hydro-Québec de nous dire les mesures qu’elle a mis en place ou mettra en place pour corriger les failles majeures dans son système de sécurité. La société d’État a été négligente et elle doit en répondre devant son actionnaire que constitue l’ensemble de la population québécoise et que nous représentons ici.

En terminant, je suggère fortement au ministre de suivre les conseils qui lui ont été donnés tout au long de cette commission afin que le gouvernement du Québec prêche par l’exemple en matière d’efficacité énergétique et d’énergies vertes.

J’espère qu’à la suite de cette commission, le ministre nous annoncera qu’il est acquis, qu’il a convaincu son gouvernement et qu’avec ses collègues, il nous annoncera des projets architecturaux novateurs, notamment en santé (CUSM et CHUM), en culture (OSM) et en éducation qui répondront à des critères modernes et audacieux d’efficacité énergétique et d’énergies vertes. Pourquoi ne pas songer d’ailleurs à un pourcentage, un peu comme le prévoit la loi qui oblige de consacrer 1% pour les arts et la culture.

J’aimerais remercier d’abord tous les groupes ayant pris la peine de nous acheminer un mémoire. On sait ce que cela peut représenter comme charge de travail. Ils ont été passablement mis à contribution au cours des derniers mois avec les actions ou plutôt l’inaction gouvernemental.

Je voudrais aussi remercier notre président, notre vice-président, tous les collègues membres de la commission et je m’en voudrais également d’oublier le personnel de l’Assemblée qui a patiemment contribué aux travaux de la présente consultation.

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