2 octobre 2005

Rosemont en action !

L’espace d’une chronique ne m’a pas permis de vous expliquer chacun des 10 principes directeurs pour la mise à jour de la politique énergétique du Québec, à la suite de la commission parlementaire sur l’avenir et la sécurité énergétique du Québec qui s’est terminée en avril dernier. Aujourd’hui, je veux expliquer plus en détail l’un des enjeux qui me semble prioritaire :

L’espace d’une chronique ne m’a pas permis de vous expliquer chacun des 10 principes directeurs pour la mise à jour de la politique énergétique du Québec, à la suite de la commission parlementaire sur l’avenir et la sécurité énergétique du Québec qui s’est terminée en avril dernier. Aujourd’hui, je veux expliquer plus en détail l’un des enjeux qui me semble prioritaire :

L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET PLUS PARTICULIÈREMENT UNE AGENCE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AUTONOME

La création de l’Agence de l’efficacité énergétique par le gouvernement précédent était un grand pas en avant, un bon pas et dans la bonne direction.  Par contre, les aléas budgétaires du gouvernement limitent l’intervention de l’Agence.

Si l’on veut que l’efficacité énergétique soit la pierre angulaire de la stratégie, de l’avis de tous, l’Agence devrait obtenir un financement stable, prévisible et indépendant.  Autrement, comment atteindre nos objectifs d’efficacité énergétique en demandant à des vendeurs d’énergie d’encourager la non-consommation ? C’est comme demander au président d’Air Canada de prendre le train !

La Régie de l’énergie du Québec vient de rendre une décision pour la mise à jour du Plan global en efficacité énergétique d’Hydro-Québec.  Or la Régie a accepté de revoir à la hausse les efforts d’efficacité énergétique pour la clientèle commerciale, institutionnelle et  résidentielle.  Tous les segments de la population consentiront donc des efforts supplémentaires.   Cependant, pour ce qui est du gouvernement, la Régie a revu ses objectifs à la baisse.  Lorsque l’on étudie la décision, on s’aperçoit que c’est à la demande du gouvernement du Québec que ses objectifs d’efficacité énergétique ont été réduits.

Dans le contexte mondial actuel, le gouvernement est incohérent:  depuis le début de ce que l’on peut appeler «la crise du pétrole», la position officielle du gouvernement du Québec a été de demander aux citoyennes et citoyens de réduire leur consommation pour pallier à la hausse des prix du pétrole.  Un gouvernement responsable ne peut pas demander à sa population un comportement exemplaire en matière de consommation s’il ne peut lui-même donner l’exemple.

Le gouvernement du Parti Québécois avait mis en place un comité interministériel pour s’assurer que le gouvernement du Québec fasse partie de la solution en matière d’efficacité énergétique.  Encore une fois, ce gouvernement laisse tomber la population du Québec.

Votre députée,
Rita Dionne-Marsolais

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