4 avril 2006

Projets de ports méthaniers – LE GOUVERNEMENT CHAREST TIENT UN DOUBLE DISCOURS

Québec, le mardi 4 avril 2006 – La députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, a mis en lumière aujourd’hui le discours contradictoire du gouvernement libéral sur l’implantation des trois projets de terminaux méthaniers au Québec.

Québec, le mardi 4 avril 2006 – La députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, a mis en lumière aujourd’hui le discours contradictoire du gouvernement libéral sur l’implantation des trois projets de terminaux méthaniers au Québec.

Il y a un an, la porte-parole réclamait du gouvernement libéral que des études soient effectuées sur les besoins québécois en gaz naturel et sur la sécurité des ports méthaniers. « Sans étude pour évaluer les besoins précis du Québec en gaz naturel et sans répondre aux inquiétudes de la population sur la sécurité de tels projets, comment le gouvernement peut-il prétendre prendre une décision éclairée sur l’intérêt d’implanter des ports méthaniers ici?», a demandé Mme Dionne-Marsolais.

Elle a fait état qu’en novembre 2005, des représentants du ministère des Ressources naturelles et de la Faune ont participé à un séminaire à Houston au Texas où ils ont présenté les trois projets québécois de ports méthaniers comme un fait acquis. « Il est inquiétant que des représentants du gouvernement aillent solliciter des investisseurs américains en affirmant que les projets Cacouna et Rabaska seront en service à la fin de l’année 2009 et que celui de Grande-Anse au Saguenay-Lac-Saint-Jean le sera en 2010, alors que le gouvernement libéral prétend qu’aucune décision n’est encore prise et que le processus d’approbation des projets sera suivi à la lettre. Comment peut-on avoir confiance en ce gouvernement alors qu’il tient un discours pour les Américains et un autre pour les Québécois?, a poursuivi la députée de Rosemont. Les Québécois connaissent maintenant la recette du gouvernement libéral : quand ça fait pas son affaire, il est prêt à changer les lois pour arriver à ses fins, comme dans le dossier de la vente du Parc national du Mont-Orford à des intérêts privés », a-t-elle ajouté.

« On ne peut prendre à la légère les questions de sécurité. Les déclarations récentes de l’ancien ministre de l’Environnement, Thomas Mulcair, à l’effet qu’il n’était pas d’accord avec le projet de port méthanier Rabaska pour des raisons de sécurité et les déclarations de son successeur, Claude Béchard, qui se dit d’emblée favorable au projet dès son entrée en fonction, n’ont rien pour rassurer la population. Si le gouvernement bouscule encore une fois les Québécois, il se verra dans l’obligation de reculer. Faut-il rappeler au gouvernement que la première condition de réalisation de ces projets industriels est l’acceptation par la population locale », a conclu Mme Dionne-Marsolais.

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