12 janvier 2007

Allégations d’irrégularités à Hydro-Québec – L’Opposition officielle réclame une enquête

À la suite d’un reportage diffusé hier sur les ondes de Radio-Canada à l’effet que le vérificateur interne d’Hydro-Québec ne serait pas en mesure d’exercer pleinement son rôle dans son enquête sur des irrégularités dans la vente d’actifs en Chine, la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, réclame l’intervention du ministre des Ressources naturelles et responsable d’Hydro-Québec, Pierre Corbeil, afin qu’il mandate le Vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, pour une enquête plus exhaustive et totalement indépendante.

Québec, le vendredi 12 janvier 2007 – À la suite d’un reportage diffusé hier sur les ondes de Radio-Canada à l’effet que le vérificateur interne d’Hydro-Québec ne serait pas en mesure d’exercer pleinement son rôle dans son enquête sur des irrégularités dans la vente d’actifs en Chine, la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, réclame l’intervention du ministre des Ressources naturelles et responsable d’Hydro-Québec, Pierre Corbeil, afin qu’il mandate le Vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, pour une enquête plus exhaustive et totalement indépendante.

« Selon les informations diffusées hier, le vérificateur interne d’Hydro-Québec aurait demandé au conseil d’administration l’intervention du Vérificateur général du Québec. C’est exactement ce que l’opposition officielle réclame depuis décembre dernier. Le ministre Corbeil, dont la responsabilité est de protéger le public, doit être transparent et donner suite à la demande du vérificateur interne. Renaud Lachance pourra faire toute la lumière sur cette affaire », a déclaré Rita Dionne-Marsolais.

Le 8 décembre dernier à l’Assemblée nationale, le ministre Corbeil s’était engagé à rendre public le rapport du vérificateur interne sur la transaction impliquant Meiya Power Company et pour laquelle une somme de 1,5 M$ aurait été versée à un tiers en guise de commission sans que ce tiers n’ait fait quoi que ce soit. Or, à ce jour, il n’a pu respecter cet engagement et tout indique que le vérificateur interne ne pourra mener correctement son enquête. Rappelons que l’actuel PDG d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, était responsable du bras international d’Hydro Québec au moment de la transaction et que depuis l’automne dernier seulement, le vérificateur interne relève du PDG de la société d’État, Thierry Vandal en l’occurrence.

Par ailleurs, la porte-parole se demande toujours comment le ministre Corbeil a pu affirmer en décembre dernier qu’aucun membre de la haute direction d’Hydro-Québec n’était impliqué alors que les conclusions de l’enquête ne sont pas connues, ni même complétées.

« On peut comprendre le malaise. Le vérificateur interne d’Hydro-Québec prend ses ordres et relève directement depuis peu de Thierry Vandal. L’indépendance requise en pareille circonstance n’y est donc pas. Quand le vérificateur interne d’une société d’État réclame du conseil d’administration de ladite société son appui pour une demande d’intervention du vérificateur général du Québec, il faut l’appuyer sans réserve. C’est ce que la population attend du ministre Corbeil. C’est à lui d’agir », a conclu Rita Dionne-Marsolais.

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