9 février 2007

Affaire Meiya Power – L’Opposition officielle est satisfaite que le Vérificateur général du Québec fasse enfin enquête

Québec, le vendredi 9 février 2007 – La députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, est satisfaite que le Vérificateur général du Québec fasse enfin enquête dans le dossier de la transaction des actifs d’Hydro-Québec dans l’entreprise chinoise Meiya Power.

Québec, le vendredi 9 février 2007 – La députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, est satisfaite que le Vérificateur général du Québec fasse enfin enquête dans le dossier de la transaction des actifs d’Hydro-Québec dans l’entreprise chinoise Meiya Power. « C’était la seule décision à prendre. C’est malheureux que cela ait pris autant de temps. Le ministre Pierre Corbeil a fui ses responsabilités », a accusé Mme Dionne-Marsolais.

En effet, le 6 décembre 2006, le ministre Corbeil refusait pourtant la demande de l’opposition officielle afin qu’il confie l’enquête au Vérificateur général du Québec afin d’éviter toute apparence de conflit d’intérêts et d’assurer la plus grande transparence, compte tenu que le vérificateur interne de la société d’État relève depuis septembre dernier seulement du président‑directeur général, Thierry Vandal, responsable de la division internationale d’Hydro-Québec à l’époque de la transaction. Le ministre Corbeil avait même ajouté qu’il avait pleinement confiance en la haute direction alors qu’il n’avait pas en main les conclusions d’une enquête amorcée depuis l’été 2006.

« C’est curieux ce revirement de situation. Hydro-Québec affirmait le 15 janvier dans un communiqué de presse que tout roulait rondement. J’ai plutôt l’impression qu’on s’est fait rouler. Qu’est-ce qui s’est passé en trois semaines pour qu’il y ait un tel virage? Le ministre Corbeil devrait s’enquérir de la situation et nous donner des explications », a demandé Mme Dionne-Marsolais.

Rappelons que le 11 janvier dernier, on apprenait que le vérificateur interne d’Hydro‑Québec, Michel Gourdeau, avait lui-même sollicité auprès du conseil d’administration l’intervention du Vérificateur général du Québec afin de faire toute la lumière sur cette affaire, disant ne pas avoir toute la latitude nécessaire pour effectuer son travail.

« Se pourrait-il que le gouvernement Charest ait fait des pressions, forcer le conseil d’administration à réclamer l’intervention du Vérificateur général du Québec pour prolonger les travaux d’enquête, dans le seul but d’éviter qu’un rapport compromettant soit dévoilé durant une campagne électorale? La question est posée. Au ministre Corbeil d’y répondre maintenant », a conclu Rita Dionne-Marsolais.

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