18 mai 2007
Pénurie de logements salubres et accessibles dans Rosemont – Québec doit favoriser le développement de logement social, prône Rita Dionne-Marsolais
Tiré du site internet du Journal de Rosemont Par Louise Potvin
Le 15 mai, Rita Dionne-Marsolais, députée de Rosement et porte-parole du deuxième groupe de l’opposition pour le Conseil du trésor, a demandé à la ministre des Finances et présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget, que l’enveloppe budgétaire destinée au logement social soit revue à la hausse dans le prochain budget du Québec.
Dans le quartier de Rosemont, plus de 75 % des familles sont locataires: la création de condominium provoque une pénurie de logements salubres et accessibles, fait valoir Rita Dionne-Marsolais. Le domaine du logement demeure en crise, ajoute-t-elle. Plusieurs ménages sont contraints d’abandonner leur loyer, à la suite de hausses de 25 $ à 70 $ par mois.
«Je souhaite que le gouvernement actuel puisse saisir l’occasion pour démontrer qu’il est vraiment à l’écoute des citoyens du Québec et de Rosemont, explique la députée péquiste. Il faut absolument que le prochain budget accorde des sommes substantielles pour aider les familles en quête d’un logement abordable ou qui espèrent avoir accès à une unité de logement social. Il est impensable qu’une famille mette plus de 40 % de ses revenus pour se loger. Dépasser ce pourcentage, ce sont tous les autres besoins essentiels qui sont sujets à des coupures et souvent ce sont les dépenses pour la nourriture, les vêtements qui sont réduites», spécifie Mme Dionne-Marsolais.
Elle rappelle que lors de la présentation du dernier budget du ministre Audet, avant le déclenchement des élections, il avait été prévu de maintenir le versement alloué pour le développement de logement social.
«Par contre, il faut dire que ce soutien financier ne serait plus suffisant pour conserver le programme d’accès au logement social et risquerait d’y mettre fin. Ce qui semble le plus troublant dans ce dossier c’est que le gouvernement du Québec a reçu une somme de 187 M$ pour justement favoriser la création de nouveaux logements sociaux. Cette somme était tributaire de la loi C-46 qui amendait le budget du défunt gouvernement libéral et qui permettait au Québec d’investir dans le développement d’unités de logement social», expose la députée de Rosemont.