18 octobre 2007
Un dépôt justifié – Rita Dionne-Marsolais, dépose une pétition de 530 noms au nom des infirmières bachelières
Montréal, le jeudi 18 octobre 2007 – Madame Rita Dionne-Marsolais, députée de Rosemont et présidente du caucus de l’aile parlementaire du Parti Québécois, a déposé dès l’ouverture de la session parlementaire de l’Assemblée nationale, mardi le 16 octobre, la première pétition au nom du Parti Québécois.
Montréal, le jeudi 18 octobre 2007 – Madame Rita Dionne-Marsolais, députée de Rosemont et présidente du caucus de l’aile parlementaire du Parti Québécois, a déposé dès l’ouverture de la session parlementaire de l’Assemblée nationale, mardi le 16 octobre, la première pétition au nom du Parti Québécois. Pétition signée par des centaines d’infirmières bachelières (cliniciennes) dénonçant une injustice flagrante envers elles. Madame Rita Dionne-Marsolais a tenu à rappeler les incohérences majeures qu’on retrouve entre l’échelle salariale des infirmières techniciennes versus celle des infirmières bachelières. « J’ai fait le dépôt de cette pétition pour exiger du gouvernement qu’il règle cette situation inacceptable vécus par 14 000 infirmières et infirmiers du Québec. On ne peut pas demander à des personnes de poursuivre une formation au niveau universitaire pour parfaire leur connaissance et pour être plus aptes à répondre aux besoins de la population, sans en tenir compte dans la rémunération ».
Madame Dionne-Marsolais a rappelé que le ministère de la Santé et des Services sociaux a prévu une pénurie de 14 300 infirmières et infirmiers pour 2013 au Québec, et cette pénurie pourrait avoir des répercussions négatives sur la poursuite des études universitaires. Elle a aussi rappelé que pour les 15 prochaines années le Québec va avoir besoin de 975 diplômés universitaire par année. « Même si le gouvernement a reconnu l’injustice en regard des infirmières bachelières, il n’a rien fait pour régler la situation. Le Parti Québécois en 2001 avait mis en place tous les éléments juridiques et administratifs pour éviter ce problème d’inégalité ». Il est important de souligner que le Comité d’équité salariale a reconnu des incohérences évidentes en regard des facteurs de formation, de l’expérience acquise dans l’évaluation de la catégorie d’emplois infirmières bachelières.
« C’est une situation inexcusable et qui doit être réglée dans les plus brefs délais. C’est à la ministre Jérôme-Forget de régler cette injustice majeure. Il y a urgence d’agir ! », de conclure la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais.
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