29 novembre 2007

Listes d’attente dans les CPE : « UN ÉCHEC TOTAL DU GOUVERNEMENT CHAREST » Rita Dionne-Marsolais, députée de Rosemont

Questionné à l’Assemblée nationale par le député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière de famille, Stéphane Bergeron, le gouvernement Charest a admis l’échec des bureaux coordonnateurs créés en 2005 qui devait régler la problématique des doublons des listes d’attente dans les Centres de la Petite Enfance (CPE).


Montréal, le vendredi 30 octobre 2007  Questionné à l’Assemblée nationale par le député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière de famille, Stéphane Bergeron, le gouvernement Charest a admis l’échec des bureaux coordonnateurs créés en 2005 qui devait régler la problématique des doublons des listes d’attente dans les Centres de la Petite Enfance (CPE).  

 

Au cours de l’année, Rita Dionne-Marsolais a rencontré plusieurs conseils d’administration de CPE de Rosemont. Lors de ces échanges avec les parents, la problématique des listes d’attentes et du manque de places a toujours été soulevée. «  Plusieurs parents m’interpellaient en me disant qu’ils devaient faire du porte-à-porte dans les CPE et 32 téléphones pour trouver, après des mois d’attente, une place pour leurs enfants. Le gouvernement libéral s’était engagé à mettre fin à cela par la mise sur pied de bureaux coordonnateurs. Or, deux ans après cette promesse d’éliminer les doublons, la ministre reconnaît l’échec des bureaux coordonnateurs », a déclaré la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais.  

 

 « Le gouvernement Charest nage en pleine confusion pour rassurer les parents qui attendent depuis des mois une place dans les CPE. Plutôt que de chercher des excuses, plutôt que de s’évertuer à trouver de nouvelles façons de gérer ces listes d’attente, pourquoi le gouvernement Charest ne les élimine-t-elle pas en créant tout simplement les nouvelles places promises en CPE? C’est là que l’énergie doit être déployée », a renchéri Stéphane Bergeron, porte-parole du Parti Québécois en matière de famille.

En accord avec son collègue, Rita Dionne-Marsolais dénonce le peu d’effort fait par le gouvernement libéral. « Le gouvernement du Parti Québécois avait créé 160 000 places. Depuis 2003, le gouvernement Charest en a crée 37 000 en quatre ans. C’est insignifiant. Pour aider les familles dans Rosemont, il faut que les parents aient accès au CPE et les parents me disent qu’ils n’y a pas assez de places disponibles. Il faut que cela change. » a poursuit Rita Dionne-Marsolais.

« Et ce n’est certainement pas avec l’ADQ que l’on peut espérer une solution. Les députés adéquistes entretiennent toujours la confusion. Il est pour le moins déconcertant de les voir s’opposer au réseau des CPE à contribution réduite et, en même temps, réclamer plus de places en CPE. Il serait grand temps que l’ADQ clarifie sa position », a conclu Rita Dionne-Marsolais.

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