25 janvier 2008

Examen de conscience – Qu’attendez-vous de votre députée? Rita Dionne-Marsolais a posé la question

Article tiré du Journal de Rosemont (mis en ligne le 25 janvier 2008) Par Louise Potvin

 
Examen de conscience

Sa connaissance des dossiers, sa disponibilité et sa longévité dans Rosemont comptent parmi les qualités que les organismes communautaires reconnaissent à Rita Dionne-Marsolais. (Photo : Régent Gosselin)
 
 
 
Examen de conscience
Qu’attendez-vous de votre députée? Rita Dionne-Marsolais a posé la question
 
Rien ne l’y obligeait, mais elle voulait en savoir plus. Jeudi, devant une brochette de représentants d’organismes communautaires de Rosemont, on a rendu public les résultats d’un sondage commandé par Rita Dionne-Marsolais. Que pense-t-on de sa performance? Quels sont les éléments à améliorer? A-t-on des reproches à lui adresser? Finalement, qu’elles sont les attentes des organismes de Rosemont vis-à-vis leur députée? Un exercice d’humilité extrême, pourrait-on dire.
 
«Qu’attend-on d’un député?», se demandait dans sa chronique du 6 décembre, Pierre Foglia, journaliste à la Presse. M. Foglia n’a pas raté l’occasion d’y aller d’une définition toute personnelle. «On s’attend qu’il représente les gens de son comté. Ça veut dire quoi? Ça veut dire qu’il doit en connaître le plus possible par leur prénom pour les saluer au Canadian Tire le samedi matin», ironisait-il, ajoutant que «n’importe quelle tarte peut faire ça.» Une flèche décochée tout particulièrement en direction de l’équipe adéquiste.
 
Quelques résultats
 
Une cinquantaine d’organismes ont été interrogés. L’étude a été menée par Renaud Plante, étudiant au baccalauréat en droit et ancien collaborateur de la députée de Rosemont. Pendant quelques mois, il a sondé ces personnes sur le terrain au quotidien.

Résultat? Il en est clairement ressorti que les organismes communautaires veulent que leur députée fasse preuve de leadership, a analysé le sondeur. De un, les participants on majoritairement reconnu la qualité du travail de la députée. Une belle tape dans le dos pour Rita Dionne-Marsolais qui devra cependant se relever les manches. Si pour certains, le fait qu’elle soit députée de Rosemont depuis 14 ans est une bonne chose, d’autres ont jugé qu’elle s’était peut-être campée dans un certain confort.

On lui a notamment reproché de s’être éloignée des besoins de son comté et de ne pas avoir suffisamment appuyé certains projets, et ce, particulièrement pendant son dernier mandat. «Des organismes ont parlé d’un manque de leadership dans le projet de l’hôpital Bellechasse», a souligné M. Plante.

 
Communiquer…
 
L’exercice a permis de faire ressortir un besoin sur le plan des communications. C’est pourquoi, le bureau de comté de la députée développera de nouveaux outils. On compte envoyer sous peu des bulletins électroniques aux organismes qui en feront la demande, histoire, entre autres choses, de faire connaître les dossiers sur lesquels Mme Dionne-Marsolais planche. «La communication ne doit pas aller que dans un sens», a ajouté Renaud Plante. Les organismes auraient aussi avantage à communiquer régulièrement avec la députée afin qu’elle puisse garder un œil sur ce qui se passe sur le terrain. «Car nous n’avons pas le don d’ubiquité», a commenté la députée qui a ajouté devoir partager son temps entre le comté, l’Assemblée nationale et les commissions sur lesquelles elle siège.
 
Branché sur sa députée
 
Tout comme elle le fera pour les organismes communautaires, la députée de Rosemont souhaite aussi tisser des liens plus étroits avec ses concitoyens. Au cours de l’année, une rencontre citoyenne sera organisée. Dès la fin du mois de février, Mme Dionne-Marsolais communiquera par le biais d’infolettres avec ceux qui le désireront. L’invitation est lancée. Pour recevoir ces communiqués électroniques, on peut déjà s’inscrire au rdionnemarsolais-rose@assnat.qc.ca

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