6 juin 2008

Le gouvernement Charest compromet le baby-boom que connaît la métropole

Le député de Gouin, Nicolas Girard et la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais, dénoncent le manque de planification et de clairvoyance du gouvernement Charest pour le développement de places à 7$ en garderie.

Le député de Gouin, Nicolas Girard et la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais, dénoncent le manque de planification et de clairvoyance du gouvernement Charest pour le développement de places à 7$ en garderie.

« Il faut se réjouir du baby-boom que connaissent la métropole montréalaise et tout le Québec. C’est une excellente nouvelle. Le hic, c’est que cette bonne nouvelle pourrait se transformer en véritable cauchemar pour des milliers de parents québécois et accentuer le manque criant de places à 7$. C’est d’ailleurs ce que vivent déjà bon nombre de parents de la métropole. Alors que Montréal enregistre plus de 44 000 naissances depuis 2006, le gouvernement Charest n’a développé que quelque 506 places en CPE au cours de la même période. En agissant comme il le fait, le gouvernement Charest risque de freiner le baby-boom que connaît actuellement la métropole », a déclaré Nicolas Girard.

LE GOUVERNEMENT CHAREST REFUSE DE RÉPONDRE ADÉQUATEMENT AU BABY-BOOM
Le phénomène est paradoxal : selon les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec, nous observons une hausse constante des naissances depuis 2004, mais le nombre de nouvelles places implantées diminue de façon drastique depuis 2004! Seulement pour les circonscriptions de Rosemont et de Gouin, le Régime québécois d’assurance parentale répertorie 2163 naissances en 2007. Actuellement, les CPE sur le même territoire disposent de 196 places pour poupons, ce qui équivaut à seulement 9 % des naissances.

« Le gouvernement Charest ne saisit pas l’ampleur du phénomène d’explosion des naissances que connaissent présentement le Québec et Montréal. Les annonces tape-à-l’œil et les publicités payées ne répondent pas à l’objectif de venir en aide aux parents de la métropole qui, à juste titre, réclament une place en services de garde. On ne peut pas se targuer d’être le gouvernement des familles en demeurant si sourd aux appels que nous lançons depuis des mois, faisant ainsi écho à ceux des parents et partenaires du réseau des CPE », a ajouté le député de Gouin.

…2
2

LE GOUVERNEMENT CHAREST SE FAIT TIRER L’OREILLE
La députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais a rappelé que la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, instance retenue par le gouvernement pour faire l’évaluation des besoins de la région, a fait le travail du gouvernement et soumis un plan de développement pour les quatre prochaines années. Le gouvernement n’a toujours pas répondu au rapport déposé par la CRÉ de Montréal qui évalue le besoin réel pour Montréal à 13 000 places.

« La CRÉ et le réseau des CPE demandent davantage et soutiennent qu’ils ont la capacité de faire plus que ce que le gouvernement Charest propose. Qu’attend donc le gouvernement Charest pour accélérer la cadence de développement? Si l’on souhaite que les jeunes familles continuent à s’agrandir et demeurent à Montréal, il faut se donner les moyens de ses ambitions. Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’un parent me contacte pour me faire part du problème majeur de trouver une place en CPE présentement dans Rosemont. C’est inacceptable quand on sait qu’un enfant entrera à l’école dans 4 ans. La mise en place de solutions immédiate est cruciale. Les parents ont besoins de services adéquats. » a soutenu la députée de Rosemont.

L’ÉTAT DOIT FAVORISER L’ACCROISSEMENT DE LA NATALITÉ
Le député de Gouin a aussi rappelé la nécessité pour l’État de mettre en place des conditions destinées à stimuler le désir des couples d’avoir des enfants et de les soutenir dans leur projet. « Actuellement, plusieurs centaines de parents de la métropole craignent ne pas avoir de places en services de garde après la fin de leurs prestations du régime québécois d’assurance parentale et au moment de retourner sur le marché du travail. Ça n’a aucun sens. Si on veut que le baby-boom soit durable, il faut donner un sérieux coup de barre et développer les places requises pour répondre adéquatement à la demande. », a poursuivi le député Nicolas Girard.

« La situation est alarmante et, pourtant, les solutions sont à portée de main. Il n’en tient qu’au gouvernement de revoir son plan de développement afin de l’adapter aux réalités du baby boom que connaît actuellement la région de Montréal. Gouverner, c’est prévoir et agir. Le gouvernement Charest ne semble pas l’avoir compris. On attend toujours de l’action dans la métropole. », ont conclu les députés de Gouin et de Rosemont, Nicolas Girard et Rita Dionne-Marsolais.

Catégorie : Communiqués | Imprimer