9 juin 2008

Projet de loi 23 sur la procréation médicalement assistée – Les traitements de l’infertilié doivent être remboursés par l’assurance-maladie

La députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais, tient à assurer de son appui les futurs parents de Rosemont qui doivent recourir aux traitements de l’infertilité. Au nom de l’aile parlementaire du Parti Québécois, le député de Marie-Victorin et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Bernard Drainville, a demandé aujourd’hui au ministre de la Santé, Philippe Couillard, de prendre l’engagement que les traitements de l’infertilité soient couverts par la RAMQ.

La députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais, tient à assurer de son appui les futurs parents de Rosemont qui doivent recourir aux traitements de l’infertilité. Au nom de l’aile parlementaire du Parti Québécois, le député de Marie-Victorin et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Bernard Drainville, a demandé aujourd’hui au ministre de la Santé, Philippe Couillard, de prendre l’engagement que les traitements de l’infertilité soient couverts par la RAMQ.
 
« Je sais que ce dossier touche beaucoup de parents actuels et futurs dans Rosemont. Plusieurs d’entre eux m’ont sensibilisée à leur situation au courant des dernières semaines. Il faut savoir que près de 10 % des couples sont victimes d’infertilité. Nous devons soutenir les personnes qui souhaitent fonder une famille. Actuellement, les dépenses encourues par les couples dans les cliniques de fertilité ne sont pas toutes remboursées. Comme le ministre Couillard, avec son projet de loi, risque de forcer les couples à recourir aux traitements de l’infertilité plus d’une fois, il doit s’engager à ce que ces traitements soient remboursés par l’assurance-maladie », a déclaré Rita Dionne-Marsolais. Présentement, le crédit d’impôt ne couvre que 50 % des frais jusqu’à concurrence de 10 000 dollars.

Le projet de loi 23, déposé par le gouvernement Charest, prévoit un nouvel encadrement de la pratique médicale à l’égard de la procréation assistée. Le projet de loi permettra au ministre de la Santé de limiter le nombre d’embryons implantés afin d’éviter les grossesses multiples et les risques que cela comporte (naissances prématurées, bébés de petits poids, malformations congénitales, décès dans certains cas, etc.). Si le projet de loi 23 encadre davantage la pratique de la procréation assistée, ce avec quoi la députée est en accord, le ministre Couillard doit néanmoins être conséquent avec ses choix et assumer les coûts associés à ce nouvel encadrement.

« L’État ne doit pas freiner le désir d’avoir des enfants. Au contraire, il doit l’encourager. Le gouvernement Charest doit donc s’engager à soutenir financièrement les couples qui doivent avoir recours à la médecine pour avoir un enfant », a conclu la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais.

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