12 septembre 2008

Réfection de la centrale Gentilly 2 – Le Parti Québécois veut de la transparence et exige les explications d’Hydro-Québec en commission parlementaire

Le Parti Québécois réclame la comparution d’Hydro‑Québec en commission parlementaire afin que la société d’État et le gouvernement Charest puissent expliquer leur décision prise le mois dernier pour la réfection de la centrale nucléaire Gentilly 2. La députée de Rosemont et porte-parole du Parti Québécois en matière d’énergie, Rita Dionne‑Marsolais, a écrit cette semaine une lettre à la présidente de la Commission de l’économie et du travail et députée de Charlesbourg, Catherine Morissette, pour qu’elle convoque une séance de travail au début octobre et que les députés puissent statuer sur cette demande.

Le Parti Québécois réclame la comparution d’Hydro‑Québec en commission parlementaire afin que la société d’État et le gouvernement Charest puissent expliquer leur décision prise le mois dernier pour la réfection de la centrale nucléaire Gentilly 2. 

La députée de Rosemont et porte-parole du Parti Québécois en matière d’énergie, Rita Dionne‑Marsolais, a écrit cette semaine une lettre à la présidente de la Commission de l’économie et du travail et députée de Charlesbourg, Catherine Morissette, pour qu’elle convoque une séance de travail au début octobre et que les députés puissent statuer sur cette demande. Une correspondance similaire signée par la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, a aussi été adressée au premier ministre du Québec, Jean Charest, avec copie conforme au chef de l’opposition officielle, Mario Dumont.

« Nous ne remettons pas en cause la décision de procéder à la réfection de la centrale Gentilly 2. Nous avons d’ailleurs donné notre accord de principe dès le lendemain de l’annonce en août dernier. Cependant, nous croyons légitime que cette décision soit pleinement documentée et justifiée, conformément à la stratégie énergétique du gouvernement du Québec », a indiqué Mme Dionne‑Marsolais.

En effet, dans sa stratégie énergétique dévoilée en 2006, le gouvernement Charest s’engageait à prendre une décision à l’égard de la centrale Gentilly 2 en fonction d’informations techniques, économiques et environnementales à venir et souhaitait régler la question de l’entreposage permanent des déchets radioactifs avant de décider de l’avenir de la centrale. Or, toutes ces études sur lesquelles Hydro-Québec et le gouvernement appuient leur décision sont demeurées secrètes et n’ont pas été rendues disponibles au moment de l’annonce faite par le PDG d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, et la ministre des Ressources naturelles, Julie Boulet.

« Cette décision engage le Québec et ses citoyens pour les 32 prochaines années. Il est totalement inacceptable que nous soyons tenus dans le noir. Une audition en commission parlementaire l’automne prochain rencontrerait les exigences minimales de transparence dans la gouvernance d’une société d’État qui appartient à tous les Québécois, d’autant que l’évolution des coûts de réfection est préoccupante », a conclu la députée de Rosemont.

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