15 octobre 2008
Que nous cache Jean Charest?
La députée de Rosemont et porte-parole du Parti Québécois en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, et le député de Vachon et porte‑parole en matière d’environnement, Camil Bouchard, sont déçus de la décision des députés libéraux qui ont refusé aujourd’hui que soit convoquée Hydro-Québec en commission parlementaire afin d’éclairer les parlementaires et les Québécois sur les motivations ayant mené à la décision de procéder à la réfection de la centrale Gentilly 2.
La députée de Rosemont et porte-parole du Parti Québécois en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, et le député de Vachon et porte‑parole en matière d’environnement, Camil Bouchard, sont déçus de la décision des députés libéraux qui ont refusé aujourd’hui que soit convoquée Hydro-Québec en commission parlementaire afin d’éclairer les parlementaires et les Québécois sur les motivations ayant mené à la décision de procéder à la réfection de la centrale Gentilly 2.
La députée Dionne-Marsolais note par ailleurs que les députés de l’Action démocratique du Québec étaient d’accord avec la demande formulée par le Parti Québécois. Cependant, l’appui des députés libéraux était essentiel pour qu’Hydro-Québec soit formellement convoquée au Parlement.
« Que nous cache Jean Charest? Nous lui avons demandé simplement de la transparence. Nous voulons connaître l’ensemble des études, techniques et économiques, sur lesquelles le gouvernement et Hydro‑Québec appuient leur décision. C’est le minimum auquel les citoyens ont droit. Ce sont eux qui vont payer pour la réfection de la centrale après tout, un projet dont le coût a augmenté de 60 % depuis 2005 », a déclaré Rita-Dionne Marsolais.
Le projet de réfection de Gentilly 2 est important, autant par le volume de déchets radioactifs produits que par son coût. Le Parti Québécois rappelle que ce projet coûtera au minimum 1,9 G$ et qu’il prolonge la durée du réacteur jusqu’en 2040. « Nous entendons les inquiétudes des citoyens et il est de notre devoir de les rassurer en matière nucléaire. On ne peut pas jouer à cache-cache, comme Jean Charest le fait, avec un tel projet », a poursuivi la porte-parole du Parti Québécois en matière d’énergie.
« Lors de l’annonce d’Hydro-Québec, le Parti Québécois ne s’est pas opposé à ce choix, mais il a demandé que les études soutenant la décision d’Hydro-Québec soient rendues publiques de sorte que les parlementaires puissent en prendre connaissance. On ne comprend pas pourquoi Jean Charest s’y oppose aussi fermement. Serait-il encore en train de nous passer un autre Suroît? », a pour sa part affirmé le député de Vachon, Camil Bouchard.
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