27 novembre 2003

« Le gouvernement libéral doit cesser de taper sur les montréalais » – Rita Dionne-Marsolais

QUEBEC, le 27 nov. /CNW Telbec/ - La députée de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle pour la Métropole, Mme Rita Dionne-Marsolais, a interpellé aujourd'hui le ministre des Finances, M. Yves Séguin, pour dénoncer la série de mauvaises nouvelles qui s'accumule sur Montréal en raison de l'inertie du gouvernement Charest.

QUEBEC, le 27 nov. /CNW Telbec/ – La députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle pour la Métropole, Mme Rita Dionne-Marsolais, a interpellé aujourd’hui le ministre des Finances, M. Yves Séguin, pour dénoncer la série de mauvaises nouvelles qui s’accumule sur Montréal en raison de l’inertie du gouvernement Charest. « A chaque semaine, les Montréalais apprennent qu’une nouvelle hausse de tarifs les guette. Hier encore, c’est une hausse moyenne de 10 % des tarifs de transport en commun qui leur est tombée dessus. Les Montréalais ne sont pas dupes de l’origine de cette avalanche de nouvelles charges : c’est la conséquence directe de la philosophie du laisser- aller de ce gouvernement », a déclaré la députée de Rosemont.

Questionné à la période de questions sur sa volonté réelle de remettre les 55 M$ promis à Montréal, le ministre des Finances s’est contenté encore de bonnes intentions. « C’est ce manque de considération envers les citoyens et citoyennes de Montréal qui oblige les autorités municipales à augmenter les taxes. Après le transport en commun, ce sont des hausses possibles des tarifs d’électricité de 6 %, une nouvelle taxe municipale pour l’eau et, pour les parents, une hausse des frais de garde de 40 % qui s’ajoutent à l’augmentation de la taxe foncière. Si le gouvernement Charest décidait de baisser les impôts, malgré les coupures qu’il doit faire pour y parvenir, les Montréalais en auront assumé les frais. En théorie et dans les faits, une augmentation de taxes c’est une augmentation d’impôts », a dénoncé la porte-parole pour la Métropole.

Pour ajouter au poids que ces hausses de tarifs représentent pour les Montréalaises et les Montréalais, le taux de chômage à Montréal atteint maintenant 12,2 %. « Le gouvernement a donc réussi le tour de force d’atteindre en seulement sept mois pratiquement le même taux de chômage que Montréal avait en 1994, au moment où les libéraux ont été chassés du pouvoir après neuf ans. Avec une majorité de députés libéraux sur l’île de Montréal, les Montréalais sont en droit de s’attendre à plus de sens des responsabilités de la part du gouvernement Charest à leur égard », a conclu Mme Dionne-Marsolais.

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