2 juillet 2005

Rosemont en action !

L’espace d’une chronique ne m’a pas permis de vous expliquer chacun des 10 principes directeurs pour la mise à jour de la politique énergétique du Québec. à la suite de la commission parlementaire sur l’avenir et la sécurité énergétique du Québec qui s’est terminée en avril dernier. Aujourd’hui, je veux parler d’un des enjeux qui me semble prioritaire : L'éolien

L’espace d’une chronique ne m’a pas permis de vous expliquer chacun des 10 principes directeurs pour la mise à jour de la politique énergétique du Québec. à la suite de la commission parlementaire sur l’avenir et la sécurité énergétique du Québec qui s’est terminée en avril dernier. Aujourd’hui, je veux parler d’un des enjeux qui me semble prioritaire : L’éolien

Dès juillet 2004, après l’avis de la Régie sur le Suroît, le communiqué de presse gouvernemental annonçait que: « Le gouvernement a demandé à Hydro-Québec d’acquérir, le plus rapidement possible, 1000 MW d’énergie éolienne supplémentaires ». C’était il y a un an.  Plus tard, Hydro-Québec affirmait en janvier dernier être prête à procéder.  Nous sommes encore en attente.  Le premier 1000 mégawatts lancé par le gouvernement du Parti Québécois a été suivi d’un consensus clair.  Il est plus que temps maintenant que le gouvernement passe à l’action et poursuive la voie tracée par le gouvernement précédent en matière d’énergie éolienne.

Le ministre attend une autre étude cette fois sur le potentiel éolien de tout le Québec.  Il est clair pour tous que cette étude, au minimum, confirmera le potentiel déjà bien connue du Québec.  L’heure est maintenant à  une vision claire et des gestes concrets.

Cette vision claire, on souhaite aussi qu’elle se raffine.  Le Québec doit devenir non seulement un leader « canadien » en éolien,  comme le souhaite le ministre du Développement durable et de l’Environnement.  L’aile parlementaire du Parti Québécois veut que le Québec devienne un leader mondial.  Pour ce faire, il y a un défi technique majeur que le Québec doit relever.  Pour y arriver, des efforts de recherche et de développement sont absolument nécessaires. 

On veut aussi que ce soit les régions du Québec qui en profitent pour s’affirmer industriellement.  D’où la nécessité d’une obligation de contenu régional dans le prochain appel d’offres.  Sans le respect de cette obligation, il sera pratiquement impossible à faire de l’éolien un créneau d’excellence au Québec.

Également, si l’on veut que le Québec parvienne à se hisser comme un leader mondial, il faudrait nécessairement qu’Hydro-Québec s’y implique.  Il est apparu évident pour la majorité des intervenants venus se faire entendre que la stratégie énergétique devra contraindre Hydro-Québec à participer à la production d’énergie éolienne.  La manière dont elle doit le faire est à évaluer.  Mais chose certaine, si la société d’État ne s’implique pas en éolien, la contribution de cette énergie demeurera marginale dans nos approvisionnements énergétiques et l’innovation essentielle pour devenir une leader mondial nous échappera.

Il faut donc que le gouvernement soit visionnaire et passe à l’action car depuis 2 ans, tout est en parole et les citoyens n’y voient malheureusement que du vent!

Votre députée, Rita Dionne-Marsolais

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