19 avril 2006

Hausse appréhendée de 10 % des tarifs d’Hydro-Québec en 2007 – DES HAUSSES SUCCESSIVES ET DÉRAISONNABLES QUI MINERONT LA VITALITÉ ÉCONOMIQUE DES RÉGIONS DU QUÉBEC

Québec, le mercredi 19 avril 2006 – « La situation est alarmante. Le gouvernement du Québec doit stopper les hausses de tarifs d’électricité successives et déraisonnables qui mineront inévitablement la vitalité économique des régions québécoises ». C’est en ces termes qu’a réagi la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, à la récente décision de la Régie de l’énergie qui accorde à la division Transport d’Hydro Québec une augmentation rétroactive de ses tarifs.

Québec, le mercredi 19 avril 2006 – « La situation est alarmante. Le gouvernement du Québec doit stopper les hausses de tarifs d’électricité successives et déraisonnables qui mineront inévitablement la vitalité économique des régions québécoises ». C’est en ces termes qu’a réagi la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, à la récente décision de la Régie de l’énergie qui accorde à la division Transport d’Hydro Québec une augmentation rétroactive de ses tarifs.

Selon Mme Dionne-Marsolais, le gouvernement Charest doit entendre les inquiétudes des grands consommateurs d’énergie et développer une politique tarifaire prévisible qui reflète les coûts. « Les abonnés d’Hydro-Québec ont eu à assumer quatre hausses de tarifs successives en deux ans. La dernière augmentation de 5,3 %, en vigueur depuis trois semaines, était déjà déraisonnable. Si on y ajoute une hausse de 10 % en 2007, cela devient carrément insensé. Je prends pour exemple les alumineries du Québec qui ont mis sur la glace des investissements de 4 milliards $ pour agrandir et moderniser leurs installations en raison de l’instabilité et de la non compétitivité du coût de l’énergie. Il est indéniable que ces hausses n’inciteront pas les grandes industries à aller de l’avant dans leurs projets d’investissements », a affirmé Rita Dionne-Marsolais.

À la suite de la décision de la Régie de l’énergie, il appert que Hydro-Québec Transport devra facturer à Hydro-Québec Distribution son manque à gagner de 340 millions $ pour le transport de l’électricité pour les années 2005 et 2006. Cela aura donc pour effet direct que Hydro-Québec Distribution réclamera de la Régie de l’énergie de nouvelles hausses de tarifs à courte échéance. Tout cela se fera alors que la société d’État affiche un bénéfice net de 2,2 milliards $ pour l’année 2005, dont 1,9 milliard $ pour sa division Production, division qui n’est pas assujettie à la Régie de l’énergie.

« Il est clair que le gouvernement Charest doit revoir sa position et corriger le cadre législatif d’Hydro Québec pour que les abonnés aient l’heure juste sur l’ensemble de sa situation financière. Il est aberrant que la facture du transport d’électricité soit refilée aux abonnés alors que les activités de production d’Hydro-Québec génèrent des profits qui n’entrent pas dans les calculs de la Régie de l’énergie », a soutenu la députée de Rosemont.

« L’absence d’intervention du gouvernement Charest face à cette hausse appréhendée aura un impact négatif majeur à moyen et long terme sur les activités économiques et les emplois, particulièrement dans les régions du Québec. Le gouvernement doit stopper l’hémorragie et établir rapidement une politique tarifaire qui favorise le développement durable des régions du Québec », a conclu Rita Dionne-Marsolais.

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