17 août 2006

Demande de hausse de 2,8 % de tarifs d’Hydro-Québec pour avril 2007 – LE GOUVERNEMENT CHAREST DOIT STOPPER LES HAUSSES SUCCESSIVES DE TARIFS

Québec, le jeudi 17 août 2006 – « Le gouvernement du Québec doit stopper ces hausses successives de tarifs d’électricité qui représentent près de 14 % en trois ans, auxquels il faut ajouter la TVQ et la TPS. Ces hausses mineront inévitablement la vitalité économique des régions québécoises ».

Québec, le jeudi 17 août 2006 – « Le gouvernement du Québec doit stopper ces hausses successives de tarifs d’électricité qui représentent près de 14 % en trois ans, auxquels il faut ajouter la TVQ et la TPS. Ces hausses mineront inévitablement la vitalité économique des régions québécoises ».

C’est en ces termes qu’a réagi la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Rita Dionne-Marsolais, à l’annonce d’aujourd’hui d’Hydro-Québec, du dépôt à la Régie de l’énergie d’une demande d’augmentation de 2,8 % de ses tarifs pour avril 2007, la cinquième hausse depuis janvier 2004.

« Ce n’est pas terminé, le plan stratégique 2006-2010 déposé en juin dernier par Hydro-Québec prévoit de nouvelles perspectives d’augmentation tarifaire pour les cinq prochaines années. Après l’augmentation de 5,33 % de cette année, en plus de la demande de hausse rendue publique aujourd’hui pour 2007, Hydro-Québec prévoit déjà demander une hausse de 3 % pour 2008. Après seulement quatre années de pouvoir, le Parti libéral aura réussi à augmenter les tarifs d’électricité de 17 % sans compter l’impact de la TVQ et de la TPS. Il est désormais faux de prétendre que les tarifs d’électricité au Québec sont les plus bas en Amérique du Nord », observe madame Dionne-Marsolais, en réitérant l’urgence pour le gouvernement d’adopter une véritable politique tarifaire.

Rappelons que la société d’État affiche un bénéfice net de 1 129 M$ à la fin du premier trimestre 2006, soit 75 M$ de plus que l’an dernier à pareille date. Le bénéfice net de sa division production qui n’est pas assujettie à la Régie de l’énergie, a atteint 807 M$, contre 715 M$ en 2005. Cette hausse est surtout attribuable à l’augmentation des ventes nettes à court terme hors Québec.

« Les abonnés n’ont pas l’heure juste sur l’ensemble de la situation financière d’Hydro-Québec. Ces hausses de tarifs sont injustifiées sur la base des coûts de la société d’État. Il est aberrant que la facture d’électricité ne soit reliée qu’à la distribution d’électricité au Québec alors que les activités de production d’Hydro-Québec génèrent des profits qui n’entrent pas dans les calculs de la Régie de l’énergie. Pourquoi les abonnés d’Hydro-Québec doivent-ils absorber des hausses successives d’électricité alors que la société réalise des profits importants grâce à la vente aux Américains de ses surplus sur les marchés spontanés. Avec la chaleur que les États-Unis ont connue cet été, les bénéfices d’Hydro-Québec seront extrêmement profitables. Même si on ne connaît pas encore les résultats du deuxième et troisième trimestres, on peut déjà anticiper des bénéfices appréciables grâce aux exportations à cause des conditions climatiques. Pourquoi les abonnés québécois n’en profiteraient pas? », a conclu la députée de Rosemont.

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