22 octobre 2006

Fermeture de 2 200 lits de soins de longue durée à Montréal – L’OPPOSITION OFFICIELLE S’INQUIÈTE VIVEMENT DU SORT DES PERSONNES ÂGÉES EN PERTE D’AUTONOMIE

Montréal, le dimanche 22 octobre 2006 – « Autant nous sommes favorables à la diversification des services offerts aux personnes âgées en perte d’autonomie, autant nous sommes vivement inquiets du plan de diversification du ministre Philippe Couillard, un plan qui ne comporte pas de financement nouveau », ont déploré la députée de Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, Louise Harel, le député de Sainte-Marie-Saint Jacques et président du caucus de l’île de Montréal, Martin Lemay, de même que la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais.

Montréal, le dimanche 22 octobre 2006 – « Autant nous sommes favorables à la diversification des services offerts aux personnes âgées en perte d’autonomie, autant nous sommes vivement inquiets du plan de diversification du ministre Philippe Couillard, un plan qui ne comporte pas de financement nouveau », ont déploré la députée de Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, Louise Harel, le député de Sainte-Marie-Saint Jacques et président du caucus de l’île de Montréal, Martin Lemay, de même que la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais.

« Le Parti libéral du Québec avait promis à la population d’augmenter la capacité d’accueil et l’intensité des services en Centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD). Or, le ministre Couillard renie sa promesse et entend fermer, d’ici trois ans, à Montréal, 2 200 lits de soins de longue durée en établissements publics et privés conventionnés », a fait savoir Mme Harel.

« Certes, une diversification des services s’impose pour le maintien dans la communauté de personnes vieillissantes, en croissance de 17 % à Montréal d’ici quatre ans chez les 75 ans et plus. Le problème, c’est qu’aucun argent neuf n’a été dégagé par le gouvernement Charest pour favoriser la mise en place des 1 355 places requises en ressources intermédiaires et le développement des services de soutien à domicile manquants pour 10 336 personnes en perte d’autonomie », se sont indignés les députés du Parti Québécois.

« La situation est d’autant plus inquiétante que le ministre de la Santé fait toujours la sourde oreille au budget de démarrage de 12 millions $ dès la présente année, à même le budget de développement du maintien à domicile de 57 millions $ réclamés en vain par l’Agence de santé et de services sociaux de Montréal », a poursuivi le député Martin Lemay.

« Nous nous opposons à la fermeture de ces 2 200 lits d’hébergement de longue durée pour financer la nécessaire diversification de services, qu’ils soient à domicile, en logements adaptés et en ressources intermédiaires. Le ministre devra trouver mieux. Déshabiller Pierre pour habiller Jean, c’est pas une solution », a déclaré la députée de Rosemont.

Les députés ont rappelé que le ministre Couillard a fait adopter une loi, par bâillon, interdisant la syndicalisation des préposés travaillant dans les ressources intermédiaires. « En agissant de la sorte, c’est la stabilité du personnel et le service continu aux personnes hébergées qui sont lourdement affectés », a indiqué Louise Harel.

« Au moment où les séjours de 48 heures et plus sur civière augmentent constamment dans les urgences des hôpitaux montréalais, particulièrement pour les personnes de 75 ans et plus, il s’avère nécessaire que, d’une manière transparente et publique, un plan d’ensemble soit présenté aux aînés et à leur famille », ont conclu les députés.

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