22 novembre 2002

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Le Québec en avance sur l’Ontario

Allocution de la ministre déléguée à l'Énergie, madame Rita Dionne-Marsolais à l'occasion d'un petit-déjeuner-conférence de l'Association des ingénieurs-conseils du Québec

Allocution de la ministre déléguée à l’Énergie, madame Rita Dionne-Marsolais à l’occasion d’un petit-déjeuner-conférence de l’Association des ingénieurs-conseils du Québec

Hôtel Ritz-Carlton

Montréal, le 22 novembre 2002

Madame Johanne Desrochers (présidente-directrice générale de l’Association des ingénieurs-conseils du Québec),
Monsieur Jacques Laurent (président du conseil d’administration, Hydro-Québec),
Monsieur Georges P. Dick (président de RSW inc.),
Monsieur Kazimir Olechnowicz (président-directeur général de CIMA +),
Monsieur Pierre Gaudreau (directeur général du Centre international GP),
Monsieur André Brais (directeur principal, services de marketing, SNC-Lavalin international),
Monsieur Gaétan Thibault (chef de service hydraulique, Tecsult),
Monsieur Jacques Boudreau (directeur général, comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie électrique et électronique),
Mesdames, messieurs,

Je tiens tout d’abord à vous remercier pour cette aimable invitation qui me donne l’occasion de partager avec vous quelques réflexions sur votre contribution au développement énergétique du Québec.

Notre génie : Des travaux qui défient l’imagination

J’aimerais commencer, si vous le voulez bien, par un peu d’histoire, un retour sur notre passé qui, nous l’espérons, sera garant de notre avenir. Si nous remontons brièvement au début des années soixante, au cœur de la révolution tranquille, la construction des sept barrages hydro-électriques Manicouagan-Outardes sur les rivières de mêmes noms constituaient des projets avant-gardistes pour l’époque et furent les premières cathédrales que les ingénieurs, que l’on qualifiait alors de Canadiens-français, ont réalisé fièrement et solidement.

Le plus impressionnant et le plus célèbre de ceux-ci a été baptisé barrage Daniel-Johnson en l’honneur de celui qui croyait vraiment, et à juste titre, que les compétences québécoises seraient à la hauteur pour concevoir et construire un projet si ambitieux. Nous en sommes encore toujours fiers et son image fait pratiquement partie de notre patrimoine.

Et dire que la petite histoire prétend que Maurice Duplessis voulait mandater une firme américaine pour ce faire! La mise en service du complexe Manicouagan-Outardes sur la côte nord a constitué un point de départ crucial pour la reconnaissance de l’expertise des firmes d’ingénierie québécoises au niveau international. Vous le savez mieux que quiconque, le complexe Manicouagan-Outardes, c’est un peu le symbole de l’ambition et du talent de tout un peuple.

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