23 novembre 2003

Pages: 1 2

Les députés du Caucus du parti québécois de l’ile de Montréal dénoncent l’accumulation de mauvaises décisions.

MONTREAL, le 23 nov. /CNW Telbec/ - Les députés du caucus du Parti Québécois de l'île de Montréal ont dressé aujourd'hui un premier bilan des interventions gouvernementales dans la région de Montréal. "Depuis l'élection des libéraux, l'économie montréalaise s'est effritée, son développement socio- économique est paralysé et les représentants de tous les milieux sont inquiets", a déclaré la députée de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle pour la Métropole, Mme Rita Dionne-Marsolais.

MONTREAL, le 23 nov. /CNW Telbec/ – Les députés du caucus du Parti Québécois de l’île de Montréal ont dressé aujourd’hui un premier bilan des interventions gouvernementales dans la région de Montréal. « Depuis l’élection des libéraux, l’économie montréalaise s’est effritée, son développement socio- économique est paralysé et les représentants de tous les milieux sont inquiets », a déclaré la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle pour la Métropole, Mme Rita Dionne-Marsolais.

L’empressement du ministre des Finances à couper dans des domaines qui sont au coeur de la compétitivité de Montréal a contribué à affaiblir la Métropole. « Et pour ajouter l’insulte à l’injure, après avoir promis de respecter le contrat de ville que nous avions signé, le gouvernement Charest tarde toujours à payer sa contribution à Montréal. Et avec son projet de loi abolissant le Conseil régional de développement de l’île de Montréal (CRDIM), il bafoue la démocratie participative en mettant de côté l’expertise des intervenants sociaux, scolaires et économiques de l’île, sans lesquels les récentes performances économiques de Montréal n’auraient pu être possibles ces dernières années », a déclaré la députée de Rosemont.

Préoccupés par l’avenir de la Métropole, les députés ont aussi accordé un appui inconditionnel à Coalition Montréal. « Nous ne savons même pas quelles seront les limites de Montréal dans deux ans. C’est inacceptable! Le gouvernement libéral a refusé d’entendre le cri du coeur de 200 personnalités montréalaises issues de tous les milieux qui implorent le gouvernement d’entendre raison et de ne pas démanteler leur ville. Si le gouvernement fait la sourde oreille aux demandes d’une telle coalition, il faudra conclure que les seuls citoyens qui sont écoutés à Montréal, ce sont les électeurs libéraux défusionnistes », a dénoncé la députée de Bourget et porte-parole en matière d’affaires municipales, Mme Diane Lemieux.

En santé, alors que les Montréalaises et Montréalais attendaient des médecins de famille, davantage de soins à domicile, des places en soins de longue durée, la diminution des listes d’attente, le ministre Couillard, avec son projet de loi 25, nage en pleine crise de structurite aigue. « Comble de l’ironie, 65 % des soins généraux dans la grande ville de Montréal sont donnés par des établissements hospitaliers universitaires et affiliés qui sont exclus de l’application de cette loi. De plus, le ministre de la Santé prétend à une approche populationnelle et à une prise en charge territoriale alors que les médecins qui pratiquent dans des cliniques ou policliniques privées pourront continuer de rester à l’écart », a affirmé la députée de Hochelaga – Maisonneuve et porte-parole en matière de santé, Mme Louise Harel.

Pages: 1 2

Catégorie : Communiqués | Imprimer