3 juillet 2003

« C’est la disette pour Montréal  »

QUEBEC, le 3 juillet /CNW Telbec/ - "La Métropole ne fait pas partie des priorités budgétaires du gouvernement Charest alors qu'elle est à un point tournant de son développement. Les discours inaugural et sur le budget nous avaient déjà permis de constater que Montréal n'existait pas pour ce gouvernement, l'étude des crédits confirme aujourd'hui que la Métropole n'obtiendra pas ce dont elle a besoin pour prospérer"

QUEBEC, le 3 juillet /CNW Telbec/ – « La Métropole ne fait pas partie des priorités budgétaires du gouvernement Charest alors qu’elle est à un point tournant de son développement. Les discours inaugural et sur le budget nous avaient déjà permis de constater que Montréal n’existait pas pour ce gouvernement, l’étude des crédits confirme aujourd’hui que la Métropole n’obtiendra pas ce dont elle a besoin pour prospérer », a déploré la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle pour la Métropole, Mme Rita Dionne-Marsolais.

Le ministre des Affaires municipales, du Sport et du Loisir, M. Jean-Marc Fournier, a en effet été incapable de prendre l’engagement de respecter à 100 % le contrat de cinq ans signé avec la Ville de Montréal. Le contrat de ville, essentiel pour le développement de la nouvelle Ville de Montréal, comprend des engagements financiers de l’ordre de 1,4 milliard $, dont 587,8 millions $ d’argent neuf.

« Le ministre Fournier n’a pu faire la preuve que toutes les nouvelles sommes prévues dans le contrat de ville pour 2003-2004 se trouvaient bien dans le budget de dépenses du gouvernement. Les réponses évasives données par le ministre des Finances en Chambre au printemps dernier prennent tout leur sens aujourd’hui », a déclaré Mme Dionne-Marsolais. Le ministre Fournier n’a pas non plus été en mesure de spécifier quels étaient les outils de développement régional et de création d’emplois qui seraient privilégiés pour Montréal. Au contraire, il a plutôt confirmé que le gouvernement libéral réduisait les mesures de développement économique qui étaient jusqu’à tout récemment à la disposition de la Métropole. « Avec la réduction de l’enveloppe budgétaire des CLD et le moratoire sur les fonds locaux d’investissement (FLI), la signature du gouvernement du Québec est une fois de plus reniée. Nul doute que de telles décisions auront pour la Métropole de nombreuses répercussions négatives au cours des années à venir et nuiront à sa compétitivité internationale », a dénoncé la députée de Rosemont.

Pour l’Est de Montréal, toutes les positions connues du gouvernement Charest constituent un frein au développement économique amorcé : report de la modernisation de la rue Notre-Dame, immobilisme quant au prolongement de la ligne bleue du métro, incertitude quant à la réalisation de la Bibliothèque nationale du Québec, abandon du projet d’un complexe nano-sciences. « De toute la Métropole, il est clair que c’est l’Est qui écopera le plus. Evidemment, les citoyens de l’Est de Montréal ne peuvent brandir la menace de défusion pour créer un rapport de force », a conclu Mme Dionne-Marsolais.

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