13 juin 2003

« Pas d’initiative ni d’argent pour Montréal »

QUEBEC, le 13 juin /CNW Telbec/ - Alors que les montréalaises et les montréalais ont élu 21 députés libéraux représentant 28% de la députation ministérielle à Québec, non seulement le budget du gouvernement Charest n'a rien pour eux, mais il leur en enlève et beaucoup.

QUEBEC, le 13 juin /CNW Telbec/ – Alors que les montréalaises et les montréalais ont élu 21 députés libéraux représentant 28% de la députation ministérielle à Québec, non seulement le budget du gouvernement Charest n’a rien pour eux, mais il leur en enlève et beaucoup. « Ce gouvernement ne s’intéresse pas à Montréal. Il ne reconnaît même pas le rôle de locomotive de sa métropole dans son premier budget », a déclaré la députée de Rosemont et porte-parole de l’Opposition officielle pour la métropole, madame Rita Dionne- Marsolais.

La vision que Montréal doit assumer un rôle important au 21e siècle comme ville du savoir vient de tomber. Montréal était devenue l’une des villes de choix pour les investissements en haute technologie, notamment en biotechnologie, en aéronautique et en télécommunication. Cette réussite repose sur une approche constructive appuyant les initiatives industrielles sous le gouvernement précédent. Avec le budget Séguin, Montréal vient de perdre des moyens essentiels pour continuer sa croissance dans ses secteurs de pointe. La diminution et la disparition de mesures fiscales en appui au développement technologique de Montréal, comme la cité du multimédia, celle du commerce électronique, la biotechnologie ou la revitalisation des sites industriels comme Angus, mettent en péril l’avenir de Montréal.

À l’élection du Parti Québécois en 1994, à la suite de deux mandats de gouvernement libéral, le taux de chômage à Montréal était de 14 %. Au dépôt du budget Séguin, il était passé à 8%. « En mettant fin aux mesures qui ont permis une telle croissance de l’économie de Montréal, monsieur Séguin témoigne d’un manque de connaissance de notre métropole. De plus, le respect des principes du contrat de ville avec Montréal sans les sommes correspondantes va augmenter le compte de taxes de la nouvelle ville de Montréal à un bien mauvais moment. Or, c’est le contraire dont Montréal a besoin », a souligné madame Dionne- Marsolais.

« Non satisfait de semer la pagaille à Montréal avec son projet de loi 1 sur les défusions, le gouvernement Charest vient d’enlever à l’administration municipale de Montréal les moyens financiers minimaux qui lui sont nécessaires pour bâtir la seule métropole de langue française des Amériques. Les décisions du ministre viennent de sonner le glas du développement de la métropole. J’interpelle les montréalaises et les montréalais qui veulent continuer à travailler dans notre métropole du savoir à se mobiliser pour que Montréal conserve son dynamisme et que le gouvernement libéral respecte les engagements financiers pris par le précédent gouvernement dans son contrat de ville », a conclu la députée de Rosemont.

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