10 mars 2004

Centrale thermique du Suroît – « Pourquoi le gouvernement bâillonne-t-il les députés ? » – Stéphan Tremblay

QUEBEC, le 10 mars /CNW Telbec/ - Le député de Lac-Saint-Jean et porte- parole de l'opposition officielle en matière d'environnement, M. Stéphan Tremblay, dénonce la position des libéraux qui refusent d'appuyer la motion voulant que l'Assemblée nationale puisse se prononcer sur l'opportunité de la construction de la centrale thermique du Suroît avant toute nouvelle décision gouvernementale à cet effet.

QUEBEC, le 10 mars /CNW Telbec/ – Le député de Lac-Saint-Jean et porte- parole de l’opposition officielle en matière d’environnement, M. Stéphan Tremblay, dénonce la position des libéraux qui refusent d’appuyer la motion voulant que l’Assemblée nationale puisse se prononcer sur l’opportunité de la construction de la centrale thermique du Suroît avant toute nouvelle décision gouvernementale à cet effet. « Sous prétexte qu’un mandat a été donné à la Régie de l’énergie et qu’il a annoncé une consultation parlementaire à l’automne sur l’avenir énergétique, le gouvernement Charest refuse de permettre aux parlementaires de se prononcer sur le projet du Suroît. Doit-on comprendre que le gouvernement se réserve le droit d’autoriser ce projet en catimini pendant la période estivale ? Pourquoi le gouvernement bâillonne-t-il les députés ? », a questionné M. Tremblay.

La motion déposée par l’opposition visait clairement à faire en sorte que le gouvernement ne puisse autoriser à sa convenance la centrale thermique du Suroît. « Quand le ministre des Ressources naturelles nous dit que « cette motion, à mon avis, doit être rejetée pour au moins deux raisons : d’une part, le gouvernement a déjà confié à un organisme québécois justement créé par une loi votée par cette même Assemblée un mandat qui va bien au-delà de la motion présentée. D’autre part, le gouvernement, comme je l’ai annoncé hier, entend tenir une commission parlementaire pour permettre à cette Chambre et à l’ensemble de la population du Québec de participer à l’élaboration d’une stratégie énergétique pour le Québec », il se trompe puisque dans les deux démarches, rien ne garantit que le gouvernement n’autorisera pas le projet dès le dépôt du rapport de la Régie. Ce que la population doit comprendre de cette position, c’est que le gouvernement libéral, en plus d’improviser, ne veut pas s’engager », a déclaré M. Tremblay.

La députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition en matière d’énergie, Mme Rita Dionne-Marsolais, a rappelé que lorsque les libéraux étaient dans l’opposition, ils s’étaient prononcés contre ce projet. Le député de Kamouraska-Témiscouata, M. Claude Béchard, disait le 24 janvier 2002 : « Prouvez-moi hors de tout doute qu’il n’y a pas d’autre alternative. Parce que je ne peux pas y croire. Je ne peux pas croire qu’il n’y a pas d’autre alternative à mettre en place une centrale au gaz naturel ». « C’est une preuve supplémentaire de l’incohérence libérale ! », a conclu la députée.

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