7 avril 2005

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Le secteur énergétique au Québec – contexte, enjeux et questionnements

Remarques finales de la députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie Madame Rita Dionne-Marsolais, à l’occasion de la fin des travaux de la commission parlementaire portant sur le document de consultation

Québec, le jeudi 7 avril 2005

Nous voici au terme d’une consultation générale, avec près de 170 mémoires et près de 150 heures en commission parlementaire.

Une chose que l’on est venue nous dire, c’est que l’exercice qui se termine ne doit pas mener à une nouvelle politique. La politique dont le Québec s’est dotée en 1996 et qui s’intitulait L’énergie au service du Québec; une perspective de développement durable est toujours d’actualité, mais elle mérite certainement des ajustements.

La politique de 1996 était visionnaire et avant-gardiste où l’on abordait expressément l’expression « développement durable ». À cet égard, qui parle de développement durable aborde nécessairement le Protocole de Kyoto, auquel le Québec a souscrit en 1997, soit après la publication de la politique de 1996.

Dans cet esprit, tous en conviennent, l’efficacité énergétique doit devenir la priorité incontournable. L’efficacité énergétique doit être considérée comme une filière à part entière. En plus de dégager une marge de manœuvre, elle répond au principe de développement durable. Elle devra donc être la pierre angulaire de cette nouvelle stratégie.

Ainsi, j’ai dégagé 10 principes directeurs, 10 principes qui résument assez bien ce que nous avons entendu ici et devront se retrouver dans la stratégie énergétique que le gouvernement avait prévu initialement pour le printemps 2005 et dont l’échéancier peut encore être respecté.

1o Priorité au transport en commun

Le transport représente plus de 35% de notre bilan énergétique. On doit inévitablement aborder cette question. Pour ce faire, une politique intégrée de transport avec priorité au transport en commun s’avère primordiale.

On ne peut pas mettre en place une nouvelle stratégie énergétique sans avoir une vision claire de la place que l’on veut accorder au transport en commun, c’est évident pour tous ceux qui nous en ont parlé.

Le secteur du transport est tellement important qu’il faut se rappeler une déclaration entendue ici : on préférerait 3 centrales thermiques comme le Suroît avant de dire oui à l’autoroute 25 ! C’est tout dire.

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